"Naannn mais ça va, tout le monde me soutient ! Par contre, j'aimerais bien que mes copains de l'Assemblée arrêtent de faire comme ça avec leurs mains et de m'appeler Surfer d'argent, ça me fait plus trop rire"
Photo tirée d'un article inénarrable du Parisien.
Autre extrait : "Le matin, je peux me regarder dans la glace". Rickounet, ne t'inquiète pas : si tu vomis juste après, c'est peut-être simplement que tu es enceinte.
Pages
mardi 21 septembre 2010
mercredi 15 septembre 2010
Fabrique de l'opinion
Aujourd'hui, papa est colère.
C'est un billet de mon voisin d'en face qui m'a fait réagir. A propos d'un sondage paru hier dans le Parisien, " révélant" la montée de Villepin.
Pas sur le fond de son analyse (intéressante, à propos des chances et talents des différents candidats potentiels de droite), mais sur le sondage lui même et sur l'exploitation qui en est faite par le quotidien.
Alors donc "Villepin crée la surprise", les chevaux sont en marche, la route est droite vers l'Elysée tralalère pouet pouet ?
Bon, déjà, souhaitons lui meilleur sort que n'en connurent Ségolène Royal (2007), Lionel Jospin (2002) et Edouard Balladur (1955), tous candidats qui ont brillamment remporté les sondages pré-électoraux.
Mais enfin, "Villepin et Sarkozy au coude à coude", en voilà une surprise ! Et une bonne raison de se plonger un peu dans le détail du sondage (qui est visible intégralement ici). Et de vérifier qu'effectivement, à la question posée ("Parmi les personnalités suivantes, laquelle préféreriez-vous voir représenter la droite à l'élection présidentielle de 2012 ?"), Laurel et Hardy jouent à touche pipi : 15% pour tous les deux (et 13% pour Fillon, mais lui, visiblement, le Parisien s'en moque un peu)... sur l'ensemble des Français interrogés.
"Sur l'ensemble des français interrogés". Oh, ça n'a l'air de rien, mais ça apporte quand même une sacrée nuance. Parce que si on regarde les résultats par affinité politique, on constate que les sympathisants de droite, eux, se moquent de Villepin comme de leur première niche fiscale : 11% pour Villepin, 39% pour Sarkozy. Et à l'inverse, les sympathisants de gauche ne sont que 5% à préférer Sarkozy contre 20% pour Villepin.
A priori, on se dit que le chiffre intéressant (pour peu qu'un sondage à 18 mois des élections puisse l'être), c'est ce 11% vs 39%, plutôt que le match nul à 15% : si un candidat de droite veut être élu, il vaut mieux que le gros de ses électeurs potentiels soit de son camp, non ? (quitte à picorer à gauche pour faire une majorité si besoin)
Cette question, c'est un peu comme demander à Ronald Pognon si, au départ d'un 100m, il préfère courir contre Usain Bolt (9'58) ou rivaliser avec mon beau-père (22'10 les jours de forme). Je serai Ronald, je miserai plutôt sur le beau-père, histoire de ramener une breloque dorée.
Là, pareil, on demande aux gauchistes de choisir entre la peste et le choléra. Eh bien ils optent pour le moins dangereux, a priori. Logique. Même que moi, je préférerais que la droite nous mette Xavier Bertrand en face. Ou Patrick Sébastien. Ou Casimir. Ou Benjamin Lancar (non, quand même restons sérieux).
Tout, mais pas Sarkozy ! Cette andouille serait capable de nous battre, dites donc !
D'ailleurs, ils sont 45%, parmi les sympathisants de gauche à ne pas avoir souhaité répondre à cette question. On se bagarre déjà suffisamment, à gauche, pour choisir notre future candidat... on va pas en plus s'étriper pour sélectionner celui de la droite, si ?
Il faut rendre justice à l'Institut CSA : les résultats de l'enquête sont clairement présentés, in extenso. Deux solutions, donc :
1. les journalistes du Parisien ont des problèmes de lecture. Un tableau avec plusieurs colonnes, c'est compliqué, prenons la première, ça ira bien. Auquel cas je leur déconseille de faire la même chose avec leurs feuilles de paie.
2. les journalistes du Parisien seraient prêts à titrer n'importe quoi qui leur permettrait de vendre deux à trois tonnes de papier imprimé en plus.
Bref, comme disait l'immense Desproges à propos de Séguéla, "ou bien c'est un con et ça m'étonnerait tout de même un peu ; ou ce n'en est pas un, et ça m'étonnerait quand même beaucoup."
Il va de soi que la 2e hypothèse, en plus du fait qu'elle n'étonnerait pas grand monde, poserait la question de l'intérêt politique pour le Parisien se sortir aujourd'hui Villepin du placard.
Je ne reviens pas sur les biais que tous les sondages trimballent avec eux, le sujet n'est pas neuf et d'autres l'ont déjà très bien fait ici ou là : choix de la méthode, réponses induites, échantillon suspect, commanditaire trop pressant...
Mais le pire de ces biais est presque "extérieur" aux sondages, et tient plus à l'emballement médiatique : c'est celui qui consiste à amplifier la puissance d'un candidat, de sondage en sondage, simplement parce que les précédents l'annonçaient puissant et que ça doit être vrai, puisque c'est écrit dans le journal.
J'ai trop souvenir, en 2006, quand mes camarades militants votaient d'une seule main pour choisir la candidate du PS aux présidentielles, avec le plus souvent comme seul argument des sondages baclés et inutiles ("mais enfin, tu vois bien qu'elle va gagner contre Sarko !!!")... pour ne pas râler quand la machine à fabriquer de l'opinion continue à fonctionner à plein, vers l'horizon 2012.
A aujourd'hui, le seul sondage dont je sois sûr, c'est celui là : 100% des Chiffonrouge ne voteront pas Sarkozy en 2012.
C'est un billet de mon voisin d'en face qui m'a fait réagir. A propos d'un sondage paru hier dans le Parisien, " révélant" la montée de Villepin.
Pas sur le fond de son analyse (intéressante, à propos des chances et talents des différents candidats potentiels de droite), mais sur le sondage lui même et sur l'exploitation qui en est faite par le quotidien.
Alors donc "Villepin crée la surprise", les chevaux sont en marche, la route est droite vers l'Elysée tralalère pouet pouet ?
Bon, déjà, souhaitons lui meilleur sort que n'en connurent Ségolène Royal (2007), Lionel Jospin (2002) et Edouard Balladur (1955), tous candidats qui ont brillamment remporté les sondages pré-électoraux.
Mais enfin, "Villepin et Sarkozy au coude à coude", en voilà une surprise ! Et une bonne raison de se plonger un peu dans le détail du sondage (qui est visible intégralement ici). Et de vérifier qu'effectivement, à la question posée ("Parmi les personnalités suivantes, laquelle préféreriez-vous voir représenter la droite à l'élection présidentielle de 2012 ?"), Laurel et Hardy jouent à touche pipi : 15% pour tous les deux (et 13% pour Fillon, mais lui, visiblement, le Parisien s'en moque un peu)... sur l'ensemble des Français interrogés.
"Sur l'ensemble des français interrogés". Oh, ça n'a l'air de rien, mais ça apporte quand même une sacrée nuance. Parce que si on regarde les résultats par affinité politique, on constate que les sympathisants de droite, eux, se moquent de Villepin comme de leur première niche fiscale : 11% pour Villepin, 39% pour Sarkozy. Et à l'inverse, les sympathisants de gauche ne sont que 5% à préférer Sarkozy contre 20% pour Villepin.
A priori, on se dit que le chiffre intéressant (pour peu qu'un sondage à 18 mois des élections puisse l'être), c'est ce 11% vs 39%, plutôt que le match nul à 15% : si un candidat de droite veut être élu, il vaut mieux que le gros de ses électeurs potentiels soit de son camp, non ? (quitte à picorer à gauche pour faire une majorité si besoin)
Cette question, c'est un peu comme demander à Ronald Pognon si, au départ d'un 100m, il préfère courir contre Usain Bolt (9'58) ou rivaliser avec mon beau-père (22'10 les jours de forme). Je serai Ronald, je miserai plutôt sur le beau-père, histoire de ramener une breloque dorée.
Là, pareil, on demande aux gauchistes de choisir entre la peste et le choléra. Eh bien ils optent pour le moins dangereux, a priori. Logique. Même que moi, je préférerais que la droite nous mette Xavier Bertrand en face. Ou Patrick Sébastien. Ou Casimir. Ou Benjamin Lancar (non, quand même restons sérieux).
Tout, mais pas Sarkozy ! Cette andouille serait capable de nous battre, dites donc !
D'ailleurs, ils sont 45%, parmi les sympathisants de gauche à ne pas avoir souhaité répondre à cette question. On se bagarre déjà suffisamment, à gauche, pour choisir notre future candidat... on va pas en plus s'étriper pour sélectionner celui de la droite, si ?
Il faut rendre justice à l'Institut CSA : les résultats de l'enquête sont clairement présentés, in extenso. Deux solutions, donc :
1. les journalistes du Parisien ont des problèmes de lecture. Un tableau avec plusieurs colonnes, c'est compliqué, prenons la première, ça ira bien. Auquel cas je leur déconseille de faire la même chose avec leurs feuilles de paie.
2. les journalistes du Parisien seraient prêts à titrer n'importe quoi qui leur permettrait de vendre deux à trois tonnes de papier imprimé en plus.
Bref, comme disait l'immense Desproges à propos de Séguéla, "ou bien c'est un con et ça m'étonnerait tout de même un peu ; ou ce n'en est pas un, et ça m'étonnerait quand même beaucoup."
Il va de soi que la 2e hypothèse, en plus du fait qu'elle n'étonnerait pas grand monde, poserait la question de l'intérêt politique pour le Parisien se sortir aujourd'hui Villepin du placard.
Je ne reviens pas sur les biais que tous les sondages trimballent avec eux, le sujet n'est pas neuf et d'autres l'ont déjà très bien fait ici ou là : choix de la méthode, réponses induites, échantillon suspect, commanditaire trop pressant...
Mais le pire de ces biais est presque "extérieur" aux sondages, et tient plus à l'emballement médiatique : c'est celui qui consiste à amplifier la puissance d'un candidat, de sondage en sondage, simplement parce que les précédents l'annonçaient puissant et que ça doit être vrai, puisque c'est écrit dans le journal.
J'ai trop souvenir, en 2006, quand mes camarades militants votaient d'une seule main pour choisir la candidate du PS aux présidentielles, avec le plus souvent comme seul argument des sondages baclés et inutiles ("mais enfin, tu vois bien qu'elle va gagner contre Sarko !!!")... pour ne pas râler quand la machine à fabriquer de l'opinion continue à fonctionner à plein, vers l'horizon 2012.
A aujourd'hui, le seul sondage dont je sois sûr, c'est celui là : 100% des Chiffonrouge ne voteront pas Sarkozy en 2012.
lundi 13 septembre 2010
Tintin, Brice et les autres
L'avantage d'avoir un congélateur défectueux, c'est que du coup, on est obligé de s'occuper de son fils. En l'occurrence, avec le mien, nous lisons Tintin.
Et quand Tintin n'apprend pas à de jeunes congolais l'histoire de leur patrie, la Belgique, il se la coule douce, avec le capitaine Haddock au château de Moulinsart. Et parfois la Castafiore qui vient déranger les pinsons et se faire voler ses bijoux. Avec une bande de roms qui campe à côté, on sent bien que l'enquête va être vite bouclée...
Mais Tintin, il aime pas Brice. Et toc !
PS : Après Les bijoux de la Castafiore, on s'attaque aux Cigares du Pharaon, une biographie de Christian Blanc par Hergé.
Et quand Tintin n'apprend pas à de jeunes congolais l'histoire de leur patrie, la Belgique, il se la coule douce, avec le capitaine Haddock au château de Moulinsart. Et parfois la Castafiore qui vient déranger les pinsons et se faire voler ses bijoux. Avec une bande de roms qui campe à côté, on sent bien que l'enquête va être vite bouclée...
Mais Tintin, il aime pas Brice. Et toc !
PS : Après Les bijoux de la Castafiore, on s'attaque aux Cigares du Pharaon, une biographie de Christian Blanc par Hergé.
vendredi 10 septembre 2010
PS : du monde au balcon
Alors forcément, le 8 septembre, c'est souvent le lendemain du 7.
Et bon, le mardi 7, on a été quelques uns à marcher dans les rues.
Et donc voilà, du coup, le 8, tous occupés qu'on était à soigner nos ampoules et notre extinction de voix, on a un peu laissé passer l'info. Pardon, L'INFO.
Le Parti Socialiste a décidé de regarder un peu ce qui se passe hors de nos frontières. Et pas seulement du côté de la Roumanie.
Bref, la convention nationale d'avant-hier a accouché d'un texte sur "la nouvelle donne internationale et européenne", texte sur lequel les militants seront appelés à voter (voire à amender) le 30 septembre.
Et, en toute logique (vous me direz, la logique, le PS, tout ça tout ça...) ce corpus fournira la matière du volet international du programme du candidat de gauche aux prochaines présidentielles.
Un texte pas si anodin que ça, finalement, et qui aurait mérité une couverture un tout petit peu plus importante.
Pour le consulter, c'est ici que ça se passe.
Toi et moi, on va pas se raconter d'histoire, hein : je l'ai pas encore lu. Faut dire qu'il fait 20 pages, écrit tout petit. Et que j'ai de la lecture en retard.
Mais on en reparlera.
Et bon, le mardi 7, on a été quelques uns à marcher dans les rues.
Et donc voilà, du coup, le 8, tous occupés qu'on était à soigner nos ampoules et notre extinction de voix, on a un peu laissé passer l'info. Pardon, L'INFO.
Le Parti Socialiste a décidé de regarder un peu ce qui se passe hors de nos frontières. Et pas seulement du côté de la Roumanie.
Bref, la convention nationale d'avant-hier a accouché d'un texte sur "la nouvelle donne internationale et européenne", texte sur lequel les militants seront appelés à voter (voire à amender) le 30 septembre.
Et, en toute logique (vous me direz, la logique, le PS, tout ça tout ça...) ce corpus fournira la matière du volet international du programme du candidat de gauche aux prochaines présidentielles.
Un texte pas si anodin que ça, finalement, et qui aurait mérité une couverture un tout petit peu plus importante.
Pour le consulter, c'est ici que ça se passe.
Toi et moi, on va pas se raconter d'histoire, hein : je l'ai pas encore lu. Faut dire qu'il fait 20 pages, écrit tout petit. Et que j'ai de la lecture en retard.
Mais on en reparlera.
Comité de défense des salariés du voyage
Bon, d'accord, on expulse les roumains qui font rien qu'à voler et à manger le pain des français.
Logique.
Mais alors on fait quoi des ex-salariés français à qui on a proposé un reclassement pour 100€ / mois en Roumanie ?
S'agirait pas que les roumains nous les expulsent sous prétexte qu'ils sont trop nombreux, qu'ils parlent même pas la langue et qu'ils vivent entre eux sans faire aucun effort d'intégration !
Montons un comité de défense des salariés du voyage !
ps : sur le thème des gens du voyage, un billet d'un blogger qui a fait un truc absolument incroyable : il est sorti de chez lui. Si ! Même qu'il a discuté avec des gens. Fou ! Et ça donne un très joli billet, "belle rencontre avec des gens du voyage". Grâce lui soit rendue.
mercredi 8 septembre 2010
Auto-point Godwin
On a tous (quelque chose en nous de Tennessee) vu cette publicité pour Kinder Bueno avec Tsonga : dans une boulangerie, une jolie brune hésite, tergiverse, on lui propose des gateaux visiblement rassis de la veille, elle sait pas, jusqu'au moment où elle se décide : ce sera le dernier kinder qui reste... celui que convoitait le grand noir balèze derrière elle ! Mais, sister, t'as peur de rien, toi !? Le black, il va rameuter ses potes* et tu vas finir par tourner au fond d'une cave sordide de la Courneuve !!!!
En fait, non, le black, il est sympa. Bon, il finit bien par bouffer la moitié du Kinder, mais la jolie poupée, qui disait oui qui disait non, a droit aussi à sa moitié et tout le monde est content (sauf la boulangère qui a perdu du chiffre d'affaires mais elle s'en fout, elle passe à la télé).
Tout ça pour dire quoi ? Que pendant que je tergiversais et ratiocinais pour écrire un article sur le communiqué de presse de l'Elysée à propos des retraites, pendant que j'en relisais chaque ligne pour être sûr qu'on se foutait bien de nous... #jegoun publiait tranquillement son propre article où il décortiquait, bien mieux que je ne saurais le faire, la prose présidentielle.
#jegoun, c'est mon Tsonga à moi.
En moins noir, cela étant. Mais en plus gourmand, semblent dire les apparences corporelles. Je m'en vais donc lui laisser son Kinder Bueno.
Donc bon, en fait, rien à rajouter à son excellent article.
Ah si, une chose, quand même, et ce sera mon coup de sang de la semaine : ras le bol de ces copains qui répètent à longueur de journée "bah oui, mais le PS y propose quoi ? vous savez que critiquer, gnagnagnagnagna..." !!
Bon, t'as des doigts ?
T'as un clavier ?
T'as internet ?
Eh ben tu vas là !
Tu lis. Et puis tu relis. Et puis tu comprends. Et puis tu dis "ah ben oui, quand même". Et puis tu votes PS la prochaine fois. Et avec le sourire, s'il te plait.
Ah, et puis tant que t'y es, tu me prends une baguette en rentrant, j'ai pas eu le temps de faire les courses.
C'est vrai, quoi...
Fatiguant, d'entendre ces commentaires, de la part d'amis qui auraient accès à toutes les infos nécessaires (s'ils daignaient lever les yeux de L'amour est dans le pré), qui se prétendent suffisamment malins pour se méfier des travers des médias traditionnels (ahahah !)... mais dont la culture et la curiosité politique tiendraient aisément dans un 3 minutes des Guignols...
D'accord, le PS pourrait sans doute mieux communiquer sur ses propositions. Mais bon dieu, heureusement que les résistants de 40 ont pas attendu pour s'engager que de Gaulle fasse le 20h de Zone-occupée-TV, parce que sinon, ça ferait longtemps qu'on aurait arrêté de se poser la question de l'expulsion des roms de France !
Oui, auto-point Godwin.
* ah, on me signale qu'en fait, les potes du black, ils sont pas bien méchants : un tennisman qui se prend pour Richard Clayderman, un ado pré-pubère qui se fait rouler des pelles par des demi-putes cocaïnées et le sosie de Gianni Mina. Bourdieu se retourne dans sa tombe.
En fait, non, le black, il est sympa. Bon, il finit bien par bouffer la moitié du Kinder, mais la jolie poupée, qui disait oui qui disait non, a droit aussi à sa moitié et tout le monde est content (sauf la boulangère qui a perdu du chiffre d'affaires mais elle s'en fout, elle passe à la télé).
Tout ça pour dire quoi ? Que pendant que je tergiversais et ratiocinais pour écrire un article sur le communiqué de presse de l'Elysée à propos des retraites, pendant que j'en relisais chaque ligne pour être sûr qu'on se foutait bien de nous... #jegoun publiait tranquillement son propre article où il décortiquait, bien mieux que je ne saurais le faire, la prose présidentielle.
#jegoun, c'est mon Tsonga à moi.
En moins noir, cela étant. Mais en plus gourmand, semblent dire les apparences corporelles. Je m'en vais donc lui laisser son Kinder Bueno.
Donc bon, en fait, rien à rajouter à son excellent article.
Ah si, une chose, quand même, et ce sera mon coup de sang de la semaine : ras le bol de ces copains qui répètent à longueur de journée "bah oui, mais le PS y propose quoi ? vous savez que critiquer, gnagnagnagnagna..." !!
Bon, t'as des doigts ?
T'as un clavier ?
T'as internet ?
Eh ben tu vas là !
Tu lis. Et puis tu relis. Et puis tu comprends. Et puis tu dis "ah ben oui, quand même". Et puis tu votes PS la prochaine fois. Et avec le sourire, s'il te plait.
Ah, et puis tant que t'y es, tu me prends une baguette en rentrant, j'ai pas eu le temps de faire les courses.
C'est vrai, quoi...
Fatiguant, d'entendre ces commentaires, de la part d'amis qui auraient accès à toutes les infos nécessaires (s'ils daignaient lever les yeux de L'amour est dans le pré), qui se prétendent suffisamment malins pour se méfier des travers des médias traditionnels (ahahah !)... mais dont la culture et la curiosité politique tiendraient aisément dans un 3 minutes des Guignols...
D'accord, le PS pourrait sans doute mieux communiquer sur ses propositions. Mais bon dieu, heureusement que les résistants de 40 ont pas attendu pour s'engager que de Gaulle fasse le 20h de Zone-occupée-TV, parce que sinon, ça ferait longtemps qu'on aurait arrêté de se poser la question de l'expulsion des roms de France !
Oui, auto-point Godwin.
* ah, on me signale qu'en fait, les potes du black, ils sont pas bien méchants : un tennisman qui se prend pour Richard Clayderman, un ado pré-pubère qui se fait rouler des pelles par des demi-putes cocaïnées et le sosie de Gianni Mina. Bourdieu se retourne dans sa tombe.
Accroche à ton coeur...
L'heure est aux heurts.
L'heure est à l'agitation sociale, à la grogne, aux manifs. Bref, au chiffon rouge. L'occasion, donc, d'un petit décrassage auditif :
Et pour ceux qui aiment les sous-titres, un peu d'histoire.
Bon, bien sûr, depuis, Patrick Sébastien a repris le flambeau de la contestation sociale, du refus de la misère et de l'espoir en chanson ("hasta la revolucion, mais finis d'abord le gratin de pâtes de mémé ça va refroidir"). Mais Fugain, c'est pas mal quand même.
L'heure est à l'agitation sociale, à la grogne, aux manifs. Bref, au chiffon rouge. L'occasion, donc, d'un petit décrassage auditif :
Et pour ceux qui aiment les sous-titres, un peu d'histoire.
Bon, bien sûr, depuis, Patrick Sébastien a repris le flambeau de la contestation sociale, du refus de la misère et de l'espoir en chanson ("hasta la revolucion, mais finis d'abord le gratin de pâtes de mémé ça va refroidir"). Mais Fugain, c'est pas mal quand même.
samedi 4 septembre 2010
C'est décidé, je vote à droite !
10 ans.
10 ans que je milite à gauche (enfin bon, pas tant à gauche que ça, tout bien réfléchi : je vote PS).
10 ans.
Et tout ce que j'ai gagné, c'est un stylo bic rouge, un carton de tracts "Oui à l'Europe" (bêtement oublié dans mon garage au moment du référendum) et une légère douleur dans le bas du dos au moment du dernier congrès.
Pendant ce temps, mes petits copains du camp d'en face frimaient sur la plage avec leurs tongues UMP et leurs fausses Rolex.
Et voilà que maintenant ils sortent des produits dérivés encore plus tendance !!! En or, même qu'ils sont ! (bon, d'accord, pour les militants qui ne versent pas d'enveloppes, c'est peux-être seulement du plaqué or, mais quand même !).
Si, si, là, regardez, posé sur le guéridon, négligemment, entre la lampe Louis VII et le mug "Souvenir de la Bourboule".
Oui, vous ne rêvez pas, un de ces appareils destinés au massage facial (comme on disait pudiquement sur le catalogue de La Redoute).
J'en veux !
C'est décidé, je vote à droite.
"il semblerait que Liliane ait de drôles de jouets dorés chez elle", avait twitté l'excellent David Abiker.
10 ans que je milite à gauche (enfin bon, pas tant à gauche que ça, tout bien réfléchi : je vote PS).
10 ans.
Et tout ce que j'ai gagné, c'est un stylo bic rouge, un carton de tracts "Oui à l'Europe" (bêtement oublié dans mon garage au moment du référendum) et une légère douleur dans le bas du dos au moment du dernier congrès.
Pendant ce temps, mes petits copains du camp d'en face frimaient sur la plage avec leurs tongues UMP et leurs fausses Rolex.
Et voilà que maintenant ils sortent des produits dérivés encore plus tendance !!! En or, même qu'ils sont ! (bon, d'accord, pour les militants qui ne versent pas d'enveloppes, c'est peux-être seulement du plaqué or, mais quand même !).
Si, si, là, regardez, posé sur le guéridon, négligemment, entre la lampe Louis VII et le mug "Souvenir de la Bourboule".
Oui, vous ne rêvez pas, un de ces appareils destinés au massage facial (comme on disait pudiquement sur le catalogue de La Redoute).
J'en veux !
C'est décidé, je vote à droite.
"il semblerait que Liliane ait de drôles de jouets dorés chez elle", avait twitté l'excellent David Abiker.
vendredi 3 septembre 2010
Au commencement était le Verbe
Au commencement était le Verbe.
Puis vint le sujet, le complément d'objet direct, suivi de près par son frère indirect, les pronoms, les locutions adverbiales et tout et tout.
Alors, Dieu, dans sa grande clairvoyance se demanda à quoi ça allait bien pouvoir servir, tout ce fourbi.
Ainsi, il créa l'Homme Politique.
Hélas, l'Homme Politique s'ennuyait ferme, tout seul qu'il était. Et vu qu'il restait encore un peu de temps à Dieu sur son contrat de travail temporaire (mission : créer Frédéric Lefebvre en 7 jours - mais pour que ça passe à peu près inaperçu, commencer par créer le monde et les fosses à purin), il décida d'inventer les électeurs. Puis, en 1944, les électrices.
Alors, Dieu fit une pause, se rendit compte qu'en fait il n'existait pas, et disparut dans un grand fracas.
Alors voilà, le décor est planté. Dans ce blog, on parlera de l'Homme Politique, des électeurs, des électrices. Et puis aussi un peu de ce qu'il y a autour. Et puis surtout de ce que je veux, quand même, hein, non mais ?!
Par contre, autant vous le dire tout de suite, on parlera assez peu de Dieu. Et encore moins de cyclisme. Voire carrément pas de sado-masochisme. Je sais, c'est dommage.
Par contre, autant vous le dire tout de suite, on parlera assez peu de Dieu. Et encore moins de cyclisme. Voire carrément pas de sado-masochisme. Je sais, c'est dommage.
PS : A vrai dire, au départ, je voulais lancer un site de blogueuse mode, avec tout plein de "Hiiiiiiiiiiiiiiiiii !", du rose dégoulinant sur toutes les pages, des photos avec le-genou-rentré-comme-les-top-models et plein d'articles sur l'incontournable basique de la rentrée (oui, un peu comme le t-shirt noir que tu as chez toi depuis 10 ans, mais en beaucoup plus cher). Mais il parait que je n'ai pas le profil.
Pfff, so 2009, cette histoire de profil...
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